Au niveau de la postproduction, plusieurs équipes se sont relayées pour oeuvrer sur « Hors format – Oversize Single ». Un tour du monde de compétences (Boston, Los Angeles aux USA, Tours, Cayrac en France et Saitama au Japon) du réseau indépendant.
Un mixage particulier
Un mix très particulier validé par les deux équipes indépendantes américaines et françaises : celle de Catherine Capozzi avec Michael Epstein, dont les bandes originales de film ont reçu maintes récompenses aux festivals et celle de Christina Goh avec David Perraudin – Concept Prod Association (qui a travaillé auprès de Steve Prestage).
A Tours (Centre Val de Loire), Perraudin a effectué un mix artistique de fond :
une évocation directe d’images sonores évoquées par Christina et Catherine… Ainsi sur le titre « Hors format », la difficulté résidait dans le fait de fusionner trois uniques instruments aux univers très différents sans les compromettre : le djembé ouest-africain, la guitare électrique psychédélique saturée à l’américaine et la voix d’une chanson à texte française.
La touche finale avec Frédéric Véret au mastering
On pouvait compter pour le mastering sur l’ingénieur de son et formateur Frédéric Véret (Soundmasters-Online.com) en région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, auteur du tutoriel « Mastering Addict » avec plus de 20 ans d’expérience et de nombreuses références (Silencers, Slawek…). Toujours en finesse, ce globe trotter est aussi un explorateur des sons et des silences de tous horizons (ci-dessous au large de Bali, à la découverte du gamelan traditionnel).
Un visuel par Mayu Kono depuis Saitama-Ken, Japon
La pochette de « Hors format – Oversize » a été réalisée par Mayu Kono à Saitama – Ken Japon. Infographiste formée à l’université de Buffalo, USA, ayant travaillé en France (EMI group), aujourd’hui, infographiste au Japon, Mayu a dévéloppé un style unique empreint d’efficacité et de sensibilité. Egalement auteur du blog actif http://saitamaworkingmother.com
C’est après de nombreuses écoutes, que l’artiste a conçu le visuel directement à partir de son ressenti. Capozzi et Goh lui avaient donné carte blanche.
Merci à ces artistes !
La sortie de « Hors format – Oversize », c’est bientôt !
Un jeu percussif subtil et hors normes, discret et efficace, c’est « Gotham Djembé ». Son style unique et résolument moderne a fait de lui un partenaire de la marque Kangaba. Trois « pourquoi » au collaborateur de Christina Goh à l’occasion de la sortie prochaine du titre « Hors format ».
1. POURQUOI le djembé ? Pour un citadin, diplômé en informatique ?J’ai découvert le « tam-tam » comme il est appelé en Côte d’Ivoire et ai commencé à en jouer à l’âge de 5 ans. La première fois que j’ai vu l’instrument, il était joué par un percussionniste pour accompagner une chorale, j’étais fasciné. J’ai grandi avec le djembé, il fait partie de moi. C’est avec lui que je vais à la découverte d’autres styles musicaux. Ma formation et ma pratique de l’informatique, ma vie en ville, même si elles m’ont influencé dans mon approche, n’y ont rien changé. J’ai pu explorer d’autres instruments mais la percussion est mon repère.
2. POURQUOI le Christina Goh Concept ?
J’ai toujours été un grand fan des textes et de la voix de Christina, depuis 2001. Quand je la rencontre, j’avais arrêté le djembé pour le clavier qui me permettait de jouer avec plus de groupes. Lorsqu’elle m’a demandé si je pouvais l’accompagner à la percussion, j’ai accepté malgré la prise de risque de son concept. Par expérience (20 ans de scène), je savais que la nouveauté passe difficilement. Mais son style fonctionnait, les premières répétitions ont éclipsé mes doutes ! On pousse plus loin dans les possibilités du « tam-tam », j’aime la couleur qu’il donne aux musiques actuelles en tant qu’instrument rythmique principal. C’est comme si ceux qui l’avaient conçu à l’origine avait prévu toutes les possibilités dans lesquelles on pourrait l’utiliser. Depuis, je ne regrette pas de m’être engagé avec Christina. Au vu de tous les retours et encouragements qu’on reçoit de partout dans le monde, c’est un partage ; explorer ainsi la musique et développer ma technique percussive est un cadeau.
3. POURQUOI « Hors format – Oversize » Single ?
« Hors format » est un projet que je trouve excitant et innovant ! La personnalité de Catherine Capozzi est incroyable : une grande musicienne d’une simplicité déroutante malgré son immense talent. Sa guitare de caractère m’avait déjà beaucoup ému au Festival de Percussions de Montréal et « Ziaf » m’avait invité à prester avec eux sur scène (avec la batterie, deux guitares et la voix de Mary Zoo). Très beau moment !
Notre formation a également improvisé sur scène avec Catherine, on a tous senti le feu, mais j’étais loin d’imaginer que j’aurais un jour l’occasion d’enregistrer un opus avec la guitare de Capozzi !
Quand Christina m’a parlé de « Hors format », j’ai été emballé. Fusionner des styles aussi extrêmes est une affaire de cœur. J’ai tout donné et j’espère que ce projet plaira encore.
Merci Gotham ! Retrouvez l’univers de Gotham Djembé sur
Rencontre avec « the guitar goddess » (déesse de la guitare) de Boston, USA, coauteur de « Hors format – Oversize » Single. Vous avez peut-être entendu sa guitare sans le savoir : « Acid Django » dans le programme phare de History Channel « American Pickers » (« Chasseurs de trésors » diffusé en France sur la D17). Quatre questions clés à celle qui a inspiré le personnage de l’univers de BD de Marvel, Star Trek: Starfleet Academy – Dr. Capozzi !
Q1. Pourquoi avoir accepté la collaboration avec Christina Goh pour « Hors format – Oversize » ?
J’ai rencontré Christina et Gotham au Festival International de Percussion de Montréal en juillet 2015. Il y a tout de suite eu une énergie et une synergie entre nous.
Quand je les ai entendus sur scène, j’ai été impressionnée par leur musicalité et l’âme contenue dans leur musique. J’ai été chanceuse et honorée qu’ils m’invitent pour une chanson (sans répétition préalable) et j’ai su dès cet instant que je voulais créer et collaborer artistiquement avec Christina. En dépit du fait d’habiter des pays éloignés (je ne crois pas aux frontières), c’est une mise en évidence de ce qui est possible pour une création collaborative artistique. HORS frontière, hors format, parfait !
Q2. Ce n’est pas ta première collaboration avec une chanteuse francophone. As-tu un amour particulier pour la langue française ou est-ce le hasard ?
J’adore la culture, la langue francophone. Je collabore avec l’artiste Mary Zoo (avec qui j’étais programmée au FIP Montréal), francophone, qui est suisse. Elle a vécu dans ma ville Boston pendant quelques années (après avoir fréquenté Berklee). Nous étions dans un groupe « Rocktronica » ensemble qui a tourné en Europe à plusieurs reprises. Puis de ce groupe a émergé un projet de reprises, « Ziaf », qui illustrait la musique d’Edith Piaf dans une envergure rock esthétique avec guitare, batterie, piano et voix. J’ai également assuré des tournées en France comme dans d’autres pays pendant une quinzaine d’années. Je suis citoyenne américaine mais mes grands-parents, ma famille sont des immigrants italiens ; je ressens une affinité pour l’Europe en général mais j’ai toujours été fascinée par Paris (comme ville d’histoire, de lumières, d’art, de culture et d’amour) depuis plus de vingt ans. Mon rêve serait d’être en mesure de converser posément, avec fluidité en français – merci d’avance à la technologie qui pourra bientôt rendre cela possible (rires).
On a beaucoup discuté des éléments de vie et de musique
qui nous influençaient… »
Q3. Comment as-tu écrit la musique des deux titres de « Hors-Format – Oversize » ? Cela coulait-il de source ou cela a-t-il été plus complexe ?
J’ai parlé avec Christina et Gotham. On a beaucoup discuté des éléments de vie et de musique qui nous influençaient et avons partagé des musiques de nos collections respectives.
Cette période, (l’année dernière), fût très douloureuse pour ma famille, nous avons perdu mon frère après une longue maladie. Christina également, a partagé avec moi son expérience de deuil… Le titre composé ensemble « Sans temps » est pour moi une chanson qui révèle que l’amour ou toute connection semblable ne sont pas rompus malgré la mort mais demeurent intemporels, une part de soi. Les lignes mélodiques et les guitares sont remplies d’espoir, nullement tristes. J’ai utilisé ma guitare Cordoba (cordes en nylon) pour l’enregistrement; mon jeu souligne et sous plusieurs angles, répond mélodiquement à la voix.
Pour « Hors format », j’ai été musicalement attiré par un son plus sombre, un mix de longues lignes de guitares mélodiques soutenues, de surf rock parsemées d’influences des atmosphères de David Lynch, d’Ennio Morricone. Je me suis laissée guidée naturellement par l’écoute des percussions et de la voix, c’était une juxtaposition de deux cultures, de sons et de vie combinés pour faire de cette fusion artistique, une musicalité hors format. Un grand merci à Michael J. Epstein pour l’enregistrement et la co-production de mes guitares. Ainsi qu’à Sophia Cacciola pour la captation !
Q4. Quels sont tes projets annexes en cours ?
J’ai travaillé avec ma formation Axemukee sur plusieurs grands projets. Toujours en cours, “Bring us Your Women”, une anthologie internationale (film / Musique) qui rend hommage à la femme, à la poursuite de la divinité et à la liberté.
J’ai également composé la musique de la comédie musicale burlesque de science fiction post apocalyptique intitulée « Spider Cult ». Je figure également au générique du film « Blood of Tribades » de Lauch Over productions qui suit actuellement le circuit des festivals. Contribué aussi aux lignes de guitares sur une chanson du prochain livre / Album musical « Tales from the Underground » de l’artiste Mary Zoo. Je viens tout juste de réaliser un EP 6 titres « Catherine and David Play Guitar » qui est un duo de guitares né lors du festival référent de guitares « Zihuatanejo International Guitar Festival » Mexique…
Merci à Catherine ! (Cette interview est une traduction. Lire l’interview en anglais en cliquant ici).
Retrouvez tout son univers sur www.catherinecapozzi.com
« Hors format » a été enregistré en plusieurs sessions entre Boston aux Etats-Unis et Tours en France.
A Boston (Massachusetts), Catherine était en studio avec Michael J. Epstein et Sophia Cacciola. A noter, l’expertise de Epstein, réalisateur, musicien et scientifique dont les films et la musique ont plusieurs fois été mentionnés dans les publications de TIME, USAToday, SPIN, CURVE, and Fangoria.
A Tours (Centre-Val de Loire), Christina était en studio avec Gotham A., percussionniste et David Perraudin (ingénieur de son, musicien endorsé à la Boîte Noire, et directeur de Concept Prod Studios). On pouvait compter pour la captation des images en studios sur Claire Vinson, artiste photographe bien connue de la scène live tourangelle.
Hors-format, ce sont deux titres originaux conçus spécialement pour et par la collaboration Capozzi-Goh.
Des thèmes précis
Ils sont liés aux interprètes principaux et à leur histoire. Des textes et des mélodies signés Christina Goh et des musiques co-composées et arrangées par Catherine Capozzi.
Les textes sont en français et abordent des sujets que Christina Goh n’avaient encore jamais abordés. Une exploration musicale pour Catherine Capozzi également, qui collabore sur l’opus avec le djembé du percussionniste Gotham Aymar.
Une collaboration au-delà des mers
De multiples échanges pendant un an à distance pour une création résolument sans réserves et pas à pas… Après s’être accordés sur les textes et les mélodies, c’est dans les studios de l’ingénieur de son Didier Daguenel en Touraine que les artistes ont fixé le premier jet rythmique maquetté de l’opus avant le placement de premières guitares maquettées également par Cathy à Boston. Base de l’inspiration !
Avant l’enregistrement définitif en studio, il aura donc fallu plusieurs mois pour travailler les deux titres de l’opus !
Christina et Catherine voulaient une création à l’esprit libre et spontanée, avec la minutie propre à l’attention accordée à l’inédit.