Une suite au travail sur la figure antique « Aura (Queen Pokou song) » et la présentation de l’anthologie musicale « Bring Us Your Women » au Musée des Civilisations de Côte d’Ivoire dans le cadre de « La Différence ».
A l’occasion de la journée internationale de la femme, récipiendaire du Iguana Music Fund, l’anthologie musicale internationale “Bring Us Your Women” de Catherine Capozzi aura lieu le 8 mars 2018 au Somerville Theater à Boston aux USA.
Les figures antiques féminines tous continents confondus seront illustrées sur la scène d’un théâtre historique (depuis 1914) avec une pléiade d’artistes confirmés dans leurs domaines (cinéma, musique, poésie, danse), accompagnés par le groupe de Capozzi, Axemunkee.
On retrouvera la vocaliste poétesse Christina Goh sur scène, en collaboration pour illustrer plusieurs icônes dont la philosophe Hypathie (Europe), la fondatrice de la soie Leizu (Asie) et Aura la reine Pokou (Afrique). En savoir plus
« Aura (Queen Pokou song) » est un single de Christina Goh et Catherine Capozzi. Il est en téléchargement libre dans le cadre de « La Différence », événement culturel qui aura lieu à Abidjan en novembre 2018 et où on pourra retrouver Goh et Capozzi pour illustrer la thématique « Poésie, civilisation et musique » sur le travail effectué par les deux artistes pour l’anthologie musicale « Bring Us Your Women » de Catherine Capozzi.
Toutes les informations et le téléchargement du titre inédit ici.
Christina Goh annonce un titre inédit en téléchargement libre à partir du 6 septembre : AURA (Queen Pokou song) en featuring avec la guitariste bostonnienne Catherine Capozzi.
HFO : Pourquoi la reine Pokou ?
ChristinaGoh : Pour moi, elle fait partie des personnages charismatiques universels. Quand la légende est abordée au plan symbolique, Pokou représente une souveraine qui sert le peuple pour le meilleur, même si cela inclut que cela se fasse à ses dépens.
1. Pourquoi illustrer une histoire aussi paradoxale ?
La légende est forte et troublante comme toute allégorie mais la reine Pokou, c’est d’abord une figure historique. Au 18ème siècle, Pokou, nièce d’Osei Tutu, a vraiment existé. Elle quitte le royaume Ashanti après la guerre de succession entre son propre frère Dakon, neveu du roi défunt et le frère de ce dernier Opoku Ware. Après la mort de son frère, quand elle arrive sur un territoire qui va devenir la Côte d’Ivoire, elle est déjà d’âge mûr (loin d’être une jeune femme avec un bébé !) et son règne en terre ivoirienne est court (pas plus de cinq ans). Son génie consiste à mettre en place une série d’alliances avec les tribus trouvées sur place, une culture pacifique remarquable qui prendra fin dès qu’elle décède. Ici, nous rendons hommage en poésie à la dame de paix en nous appuyant sur le symbolisme des images de la légende.
2. Pourquoi dans le cadre de « La Différence » ?
La reine Pokou est un symbole de différence : héritière d’une société basée sur la conquête et l’esclavage, elle choisit une autre voie et privilégie l’alliance et la négociation entre tribus pour un équilibre. Arrivée sur un nouveau territoire, elle aurait pu entrer en conflits avec les habitants ou commettre des razzias et construire un empire. Elle en avait les moyens et les schémas. Mais elle privilégie la paix et l’humilité. C’est une autre perception.
3. Pourquoi une collaboration avec la guitariste américaine Catherine Capozzi ?
Catherine Capozzi, depuis trois ans, illustre avec ses collaborateurs les figures antiques féminines du monde entier avec une fusion des arts (musique, art graphique, danse, poésie, cinéma et art cinématographique) pour son anthologie « Bring Us Your Women ».
J’avais déjà exploré les parcours de la reine de Saba et de Ishtar pour des adaptations de l’anglais au français. J’ai également effectué des recherches sur Hypathie d’Alexandrie et Leizu, épouse de l’empereur jaune de Chine pour des oeuvres en musique et poésie. La reine Pokou vient rejoindre ces figures remarquables de « Bring Us Your Women » qui ont influencé notre histoire universelle…
4. Pourquoi ne pas ajouter quelques mots ?
Un grand merci à tous ces chercheurs qui ont permis la mise à disposition de leurs documents au grand public via les bibliothèques ou le Net : Delafosse, Dr Henriette Diabaté sur le royaume Sanwi, Koumé René Allou sur les reines baoulées… Merci à ces hommes de sciences humaines, aux académies, aux universités, et auteurs d’encyclopédies en général qui nous permettent d’en savoir plus !
Dans le cadre du concours poétique international « La Différence – Abidjan 2018 », Christina Goh et Catherine Capozzi annoncent un titre inédit qui vient s’ajouter à la collection des figures antiques de l’anthologie musicale « Bring Us Your Women » : la reine de Saba, Ishtar, Hypathie, Leizu…
Poésie, civilisations et musique
La reine Pokou, figure féminine antique mythique de Côte d’Ivoire sera illustrée en musique par la poétesse, compositrice et vocaliste ivoiro-martiniquaise Christina Goh et la guitariste et compositrice américaine « awardisée » Catherine Capozzi. Le titre sera disponible en septembre 2018 en son HD et en téléchargement libre (gratuit).
Pour Christina Goh, il s’agissait de remonter le fleuve de l’histoire de Côte d’Ivoire et d’illustrer un instant fort en symbolisme. Loin des fantasmes, le but était de souligner la différence d’un personnage qui a su conservé toute sa profondeur malgré une popularité bien involontaire.
Christina Goh a réuni son équipe de choc de postproduction internationale avec le concours de la graphiste japonaise Mayu Kono pour la pochette du titre inédit, et l’ingénieur de son français David Perraudin pour le son de cette exclusivité.
Un titre totalement inédit et une version unique à conserver. La chanson sera reprise pour une adaptation en ensemble par Axemunkee lors du show « Bring Us Your Women » prévu à Boston USA le 8 mars 2019.
Réécouter « Reine de Saba » et « Ishtar » de Catherine Capozzi / Axemunkee feat. Christina Goh.
Dans le cadre des activités annexes « La Différence – Abidjan 2018 », les deux artistes expliqueront leur méthode de travail et Catherine Capozzi présentera l’anthologie « Bring Us Your Women » lors d’une rencontre musicale « poésie, civilisations et musique » en novembre.
A suivre.
Dans le cadre de l’anthologie live « Bring Us Your Women » sur les figures antiques féminines tous continents confondus initié par Catherine Capozzi et illustrée en musique par son groupe à deux batteries Axemunkee, Christina Goh écrira les textes de deux nouveaux titres de la nouvelle édition du projet.
Après les adaptations et interprétations en français de « Reine de Saba » (Afrique) et « Ishtar » (Orient), il s’agira cette fois de textes originaux dans la langue de Molière pour illustrer deux figures d’Asie et d’Europe : « Leizu » (de Chine), épouse de l’empereur jaune, créatrice de la soie selon la légende et « Hypathie » (d’Alexandrie), astronome et mathématicienne platonicienne.
Depuis 2015, « Bring Us Your Women » permet un tour des cultures du monde via la fusion des arts. Une oeuvre complète sur les civilisations à découvrir bientôt sur scène aux Etats-Unis.